Spritam : premier médicament à être imprimé en 3D

Jusqu’à présent les domaines d’actions des imprimantes 3D restaient relativement simples : des utilitaires pour remplacer des pièces défaillantes ou pour agrémenter notre quotidien. Un virage plus sérieux vient d’être pris avec le premier médicament a être imprimé en 3D : le spritam !

Ceci n’est pas une blague et c’est la très sérieuse agence FDA (la Federal Drug Administration) qui vient d’accorder à la société qui produit ce médicament contre l’épilepsie le droit de l’imprimer en 3D.

Que vient faire l’impression 3D la dedans me direz-vous ? Simple. L’impression 3D va permettre de doser très précisément le cachet selon le client. Ainsi, moins d’effet secondaire, une meilleure action du médicament sur le patient et certainement des économies pour la société productrice !

Quoiqu’il en soit, cela se passe au Etats-Unis pour le moment et il n’est pas exclu que ce processus d’impression 3D des médicaments ne viennent pas un jour en Europe !

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Impression 3D : la prochaine révolution alimentaire ?

Jusqu’à présent, quand on parle d’impression 3D, on pense automatiquement à des objets. C’est bien normal, la plupart des consommables qui servent à l’impression 3D sont fait à partir de :

  • Matériaux plastiques (PLA et ABS)
  • Poudre de polyamide
  • Alumide (mélange de polyamide et d’aluminium)
  • Résine liquide
  • Cire calcinable
  • Acier inoxydable
  • Titane
  • Aluminium
  • Céramique
  • ….

Ces matériaux servent donc à produire divers objets dans de nombreux domaines. Cependant, ce qui est magique avec l’impression 3D, c’est qu’elle peut toucher potentiellement à tout les aspects de notre vie. L’un des aspects que peu de gens ont abordé jusqu’à présent concerne la nourriture.

Des projets, des projets et encore des projets !

Bon, on avait bien parlé d’une pizza imprimée en 3D par la NASA pour ses astronautes mais cela relevait plus de science fiction que d’un projet réel. Les choses sont en train d’évoluer à mesure que les grosses entreprises entrevoient le potentiel de l’impression 3D. Ainsi, le fabricant de pâtes français Barilla s’est distingué l’année dernière en lançant un concours de design de pâtes.

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Du mythe à la réalité

Comme vous pouvez le voir, jusqu’à présent ces projets n’étaient pas vraiment applicable à la vie réelle. Les choses évoluent vite cependant. En janvier dernier, lors du CES de Las Vegas, la société XYZPrinting avait fait un effet bœuf avec des démonstrations d’impression de gâteaux.

Aujourd’hui c’est la société Foodini (image ci-dessous) qui présente une imprimante 3D. Pour une fois, une imprimante allie design et haute technologie. Avec cette dernière, il vous sera plus facile de réaliser de superbe gâteau ou des pizza plus que parfaite grâce à l’impression 3D. Comme vous maîtrisez les ingrédients à l’entrée,  vous pourrez surveiller la qualité et la quantité que vous ingérez.

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Bref, vous l’aurez compris, nous sommes à l’aube d’une ère nouvelle en ce qui concerne l’impression 3D et la nourriture. Outre l’aspect technologique qui est réellement excitant, l’autre aspect potentiel à ne pas négliger concerne le gaspillage. Si les gens adoptent cette imprimante et ne produisent que des plats qu’ils consomment réellement, on pourrait peut-être contribuer à réduire le gaspillage alimentaire, fléau des temps modernes.

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Le premier building imprimé en 3D va sortir de terre à Dubaï

Dubaï est connu pour toute sorte d’extravagance et la nouvelle d’aujourd’hui peut paraître étonnant tant on s’éloigne du faste et du clinquant auquel nous a habitué ce petit pays du Moyen-Orient.

Connu pour ses constructions immobilières hors du commun, Dubaï présente aujourd’hui le premier building imprimé en 3D. Une imprimante de plus de 6 mètres construira toutes la structure mais aussi l’ameublement du « Musée du Futur« .

L’initiative, outre la course à la primauté d’un tel projet, est plutôt bonne. En effet, par ce procédé, le pourcentage de déchets produits par une construction standard va être réduit de plus de 60% ! ! Outre la réduction de déchets, le temps de livraison des différentes pièces nécessaires au building va pouvoir être réduit de plus de 50% et logiquement le coût de la main d’oeuvre diminuerait de plus de 80% !

Quoiqu’il en soit, cette initiative reste intéressante et nous pourrons nous faire un avis d’ici octobre 2015, date de livraison prévue pour ce premier building imprimé en 3D !

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Imprimez votre plug anal en forme de Donald Trump !

Les fichiers 3D peuvent servir à des causes « nobles » comme remplacer le bras d’un enfant amputé ou alors construire une maison rapidement et pour pas cher. Après, cela n’empêche pas les dérives. Je parle de dérive suite à un petit objet sympathique qu’on peut trouver chez nos amis américains en ce moment !

Vous n’êtes pas sans savoir que la campagne pour la présidentielle américaine bat son plein. Comme d’habitude, les techniques de dénigrement sont légions et aujourd’hui c’est le candidat Donald Trump qui en prend pour son grade. Ainsi, vous pouvez imprimer son effigie, qui servira de plug anal !

Pourquoi avoir fait un plug anal à imprimer en 3D sous la forme du candidat me direz-vous ? Donald Trump a tenu des propos douteux qualifiant les mexicains de violeur et l’artiste Fernando Sosa a voulu donner une petite leçon.

Il vous est possible donc d’imprimer Donald Trump en 3D sous la forme d’un plug anal pour, qui sait, éventuellement pimenter vos chaudes nuits d’été !

Pour les coquin(e)s, le fichier est disponible chez Shapeways au prix de 30€

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Une maison imprimée en 3D pour seulement 4300 €

Maison imprimée en 3D

C’est en Chine que s’est passé l’événement : une entreprise a imprimé 10 maisons en 3D en moins de 24 heures.

Tout se déroule dans la ville de Shangai  et ce petit exploit a été réalisé avec une énorme imprimante 3D d’une longueur de 32 mètres et d’une largeur de 10 mètres. C’est la firme WinSun Decoration Engineering Co, basée à Shangai qui a réussi ce projet fantastique.

Comment cela c’est passé :

L’énorme imprimante a d’abord individuellement imprimé les pièces des maisons qu’il ne manquait plus qu’à assembler par la suite. De la même façon que pour les imprimantes 3D des particuliers, cette imprimante imprime ces maisons couche par couche. En revanche, le matériau d’impression n’est pas du plastique, mais une sorte de béton mélangé à de la fibre de verre.

Un coté écologique :

Le fait que le matériau utilisé soit récupéré dans des bâtiments désaffectés ou dans des gravats, permet ainsi de pouvoir recycler et donc d’être environnement-friendly. Il est donc possible d’imaginer le le recyclage des vieux bâtiments abandonnés. C’est exactement le projet de cette entreprise qui espère ainsi avoir de la matière première à moindre coût.

Le futur :

Il est maintenant facile d’imaginer que les maisons du futur seront imprimer en 3D et que cela ne prendra pas plus d’une journée. Le fait que plusieurs entreprises et plusieurs universités se mettent sur le créneau nous laisse penser que cela arrivera très rapidement.